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cs_personatum Membre indispensable
Inscrit le: 06 Juil 2006 Messages: 1254
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Posté le: Lun 14 Jan 2008 pm 19:33 Sujet du message: De la mémoire, de l'hystérésis... |
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De la mémoire, de l'hystérésis ... voire du comportement auto-adaptatif des DSLAMS
Bon, en 2008, osons ! comme disait l'autre.
J'ai une question trés technique pour les experts(club ou pas) et spécialistes de la synchronisation dsl.
Désolé pour ceux que cela pourrait assommer, mais ils peuvent toujours passer leur chemin.
Nombre sont les internautes privés qui s'arrachent les cheveux, devant le caractère imprévisible de la stabilité de leur connexion adsl, et je me demande si le "Darwinisme" peut les aider à y voir un peu plus clair.
D'aucuns ne sont pas sans ignorer qu'au moins jusqu'à une certaine époque, FT, pour assurer cette stabilité, pratiquait (et pratique sans doute encore dans certaines régions) une politique des paliers de débit, parfois très (trop ?) restrictive, battue en brèche commercialement par l'utilisation par certains de ses concurrents (dont CI), du mode auto-adaptatif de la synchronisation, permettant le fameux argument marketing du "débit maximal possible de la ligne". ouf.
Ces deux modes, bien que différents en apparence, ont pour point commun de ne concerner que les quelques dizaines de secondes de la synchronisation, nécessaires aux tests de la liaison et aux échanges, ente le modem et le DSLAM, des messages de négociation, cette dernière étant bornée dans le cas des paliers re-ouf.
Les avantages et inconvénients des deux modes sont évidents (sic) : stabilité "assurée" pour l'un, au prix du sacrifice permanent d'un débit marginal potentiel, débit "maximisé" pour l'autre, au prix d'une stabilité moyenne plus faible impliquant des resynchronisations plus fréquentes en cas de mauvaises conditions électromagnétiques.
Or je me demande s'il n'existe pas des mécanismes (algorithmes) plus subtils, et de temps caractéristique plus long, dont, à l'instar d'autres dispositifs, certains DSLAMS seraient dotés, afin de tirer partie, en les mixant, des avantages des deux modes.
On pourrait, par exemple, en décrire un ainsi :
Mémorisation des événements de synchronisation de la ligne et du résultat de la négociation, afin de modifier, au passage d'un seuil du taux de synchronisations (nb de synchronisations sur une certaine période de temps) et éventuellement après un délai de carence, le palier de la négociation.
L'effet d'un tel mécanisme serait le suivant :
- A l'apparition sur la ligne d'une perturbation nouvelle, qui peut se révéler être de "courte" durée, tentatives de reconnexion sans modification des caractéristiques de la négociation. En cas d’échec (persistance du défaut, stabilité non restaurée) diminution du pallier de négociation. Et ainsi de suite.
- Réciproquement, lors de la disparition de la perturbation, augmentation du pallier après une période sans défaut. Et ainsi de suite.
Cela revient à automatiser les changements de paliers, opérés manuellement sur intervention.
Ce que l'on observerait : une liaison ADSL qui s'adapterait progressivement, avec une certaine inertie (retard) permettant de lisser les changements rapides, aux modifications moyennes des conditions de fonctionnement.
Questions : de tels mécanismes* existent-ils sur des DSLAMS, sur ceux de CI en particuliers ? Si oui quelle est leur période caractéristique ?
*PS : Je ne parle pas du SRA qui est un mécanisme d'adaptation dans une laison établie et semble-t-il pas utilisé par CI
Dernière édition par cs_personatum le Lun 14 Jan 2008 pm 20:47; édité 1 fois |
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Dumboton Membre indispensable
Inscrit le: 20 Juin 2005 Messages: 10316 Localisation: 95170
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Posté le: Lun 14 Jan 2008 pm 19:49 Sujet du message: |
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Citation: |
A l'apparition sur la ligne d'une perturbation nouvelle, qui peut se révéler être de "courte" durée, tentatives de reconnexion sans modification des caractéristiques de la négociation. En cas d’échec (persistance du défaut, stabilité non restaurée) diminution du pallier de négociation. Et ainsi de suite.
- Réciproquement, lors de la disparition de la perturbation, augmentation du pallier après une période sans défaut. Et ainsi de suite.
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Tu ne parles du SRA...mais il est parfaitement adapté à ce que tu décris.
Il y a ensuite DMT qui permet ou le programme d'Astrodom qui permet de définir une valeur (ou un intervalle) de marge SNR et quand tu atteints la limite il renégocie une synchro...mais qui sera toujours au max de la connexion.
Il fautdrait pouvoir passer en CBR et non pas UBR et pouvoir fixer la valeur
J'arrête mes élucubrations... il ya plus expert club que moi _________________
CI c'était des hommes, un service et de la qualité |
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IchMe Membre indispensable
Inscrit le: 26 Oct 2006 Messages: 1745
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Posté le: Lun 14 Jan 2008 pm 20:05 Sujet du message: |
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J'avais observé un comportement se rapprochant de ce que tu décris avec la v44. Le modem se synchronisait aux alentours de 19500 KBps, avec une bonne dizaine de pertes de synchro par heure (au minimum). Au bout d'un certain temps (comme le fût du canon), il négociait une synchro à grosso modo 3000 Kbps, mais stable dans la durée (encore heureux). Je ne l'ai plus observé sur les versions ultérieures du firmware.
Cela dit, un monitoring de la marge SNR montrait un bruit impulsionnel sur la ligne. Il pourrait aussi s'agir d'un artefact produit par la négociation de la synchro au moment exact d'un épisode de bruit. |
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